Si l’on traverse Rosheim un peu hâtivement, on aura à première vue l’impression d’une ville-rue. La D 35 (avenues de la Gare et Leclerc, rue du Général de Gaulle, route de Grendelbruch) constitue en effet l’axe structurant majeur de la cité.

Cependant l’observation et la découverte de la morphologie urbaine de Rosheim atténuent cette impression. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, un ruisseau canalisé, dénommé simplement d’r Bach (le Rosenmeer), longeait à ciel ouvert presque l’intégralité de la rue principale dans sa traversée de la vieille ville; il a été couvert pendant la dernière guerre et n’est plus alimenté aujourd’hui. Rosheim est constituée du centre historique intra muros dont l’urbanisation extérieure ne débuta vraiment qu’avec l’industrialisation dans la seconde moitié du XIXe siècle, de faubourgs du début du XXe siècle, de quartiers résidentiels (lotissements) et de zones à vocation économique.
Rosheim est traversé par plusieurs routes :
– D 500, à 2×2 voies, liaison Dorlisheim (A 352) – Niedernai (A 35), échangeur de Rosheim.
– D 35 (route des vins d’Alsace).
– D 207 vers Bischoffsheim.
– D 604 vers Grendelbruch.
– D 435 vers Rosenwiller.
La gare SNCF sur la ligne régionale Strasbourg-Molsheim-Sélestat est située à 2 km du centre-ville. La ligne désaffectée Rosheim-Saint-Nabor a été en service jusqu’en 2002 dans le cadre de l’exploitation des carrières de Saint-Nabor. L’ancienne gare de Rosheim-Ville a été démolie en 1976.
La superficie totale de la commune est de 29,55 km².

Collection : Rosheim dans son écrin ….