Chef-lieu de canton, centre viticole sur la route des Vins d’Alsace, la petite ville est riche d’un passé et d’un patrimoine exceptionnels qui lui ont valu le surnom de « cité romane », ou « ville à la rose » en référence à son emblème héraldique.

Habitée depuis les temps les plus reculés par les peuplades néolithiques, puis par celles de l’âge du bronze et du fer, marquée par la civilisation gallo-romaine, notre cité fit officiellement son entrée dans l’histoire sous le règne de Charlemagne. C’est en effet dans la charte de Fulda, document du 31 mars 778, qu’elle fut mentionnée pour la première fois sous le nom de « Rodashaim ».

Le grand rayonnement qu’elle connut à l’époque romane lui légua, notamment, son église Sants Piere et Paul du XII ème siècle, joyau de l’art roman alsacien.

En l’an 1213, une invasion lorraine fut repoussée grâce au courage du chevalier Otto de Rodesheim, épisode qui devint fameux sous l’appellation « guerre des caves ».

Entourée peu après d’une enceinte, Rosheim s’émancipa, devenant ville libre et impériale, puis en 1354 membre de la Décapole. Elle acheva la construction de ses fortifictions aux XIV ème et XV ème siècles pour s’épanouir pleinement au XVI ème siècle, âge d’or de la viticulture alsacienne.

Mais la guerre de Trente Ans la ruina totalement, pillée et dévastée successivement par les soudards de Mansfeld, par les troupes suedoises puis françaises, elle sera intégrée progressivement à la couronne de France par les traités de Westphalie(1648) et de Nimègue (1679).

Surmontant ses malheurs, la ville retrouva, grâce à la vitalité de ses habitants, une remarquable expansion au XVIII ème siècle mais vécut sans enthousiasme la Révolution de 1789 qui mit fin à ses derniers privilèges.

Le développement considérable qu’elle connut durant le Second Empire permit à la population d’atteindre presque 4000 âmes.

Depuis quelques décennies Rosheim relève le défi de la modernisation tout en restant fidèle à son riche passé.

Parmi les monuments les plus remarquables : l’église romane St Pierre et Paul et la maison romane.

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